jeudi 18 décembre 2008
3 nouveaux dessins
La Sainte Anne cachait en son dos 3 dessins. Le Louvre et Libé nous les livrent ce jour. Très effacés la tête de cheval, le crâne et l'Enfant sont à peine perceptibles. Dommage ? Non! Découverte majeure ? Non ! Mais tout ce qui touche au Vinci est magique. Pourquoi ai-je cette opinion ? Par égard à l'artiste qui visiblement en les effaçant ne souhaitait pas les montrer? Seulement la science moderne ne l'entend pas de cette oreille.
mercredi 19 novembre 2008
Vinci et Istanbul
Istanbul capitale culturelle européenne pour 2010 envisage de construire un pont enjambant le Bosphore sur les plans de Léonard. Extrait du CP "One of the most striking projects of AKB is the Leonardo Bridge. The bridge will be built between Eyüp and Sütlüce. The bridge, which was proposed by renowned Italian painter Leonardo Da Vinci in 1502 as part of a civil engineering project for Sultan Bayezid II of Istanbul but never built, will be 240 meters in length. "
On verra, çà me semble très irréaliste cette histoire.
On verra, çà me semble très irréaliste cette histoire.
dimanche 16 novembre 2008
Paragone et musique de film.
Reportage au 13 heures d'Antenne 2 sur le festival de la musique de film d’Auxerre. Interview de Michael Nyman, l’invité vedette, qui se déclare frustré de n’être jamais partie prenante à l’élaboration du film, exception faite pour La leçon de piano. Double frustration quand signant des autographes personne n’achète ses disques ; il n’a pas assez de pognon sûrement pour s’offrir une nouvelle paire de lunettes ;-) Mais là n’est pas le sujet, quoique. A la question quelle est la place de la musique dans un film, certaines personnes interviewées lui accordent le premier rôle devant les images. Le point de vue se défend assez facilement, mais son contraire aussi, je pense au film muet. Ce qui m’importe c’est la « réouverture » du Paragone, cette comparaison entre les arts, à condition d’y inclure le cinéma (ce qui n’est pas mon cas). Celle-ci est plus qu’un simple classement entre telle ou telle discipline. Elle est aussi le reflet d’une lutte sociale. Léonard dont on connaît les opinions sur le sujet, à conditions d’avoir lu ces carnets ou les extraits repris dans les Guides MAF, ne s’y est pas trompé. Il défendait les plasticiens Vs les littéraires, car à la cour du More ces derniers marquaient des points et engrangeaient budgets et faveurs. « On » a voulu enterré ce type de querelle avec le Laocoon de Lessing. J’ai du mal à définir le « on » mais il suffit de « parcourir » les médias pour s’apercevoir que le Paragone est toujours d’actualité. Les critères sont différents de ceux avancés par le Vinci, mais la hiérarchie des arts et des « artistes » existe toujours. Elle s’exprime en nombre de signes et de colonnes dans les journaux, en nombre de secondes sur les radios et les télévisions, en nombre d’ €, £, ou $, ou en nombre d’entrées. Vanité, car parmi les artistes et les « œuvres » produites aujourd’hui combien sont susceptibles de prétendre au patrimoine mondiale de la culture ? Sur ce critère le cinéma est très mal placé. Le septième art, Hegel le malheureux a classé les cinq premiers laissant les suivants aux soins de l’industrie, est derrière le carnaval, qui n’en et pas un (la justice existe sur cette terre peut-être ;-)). Paradoxalement il semble, mais la question mérite d’être approfondie, que les professionnels du divertissement, producteurs, acteurs et « artistes » de variétés, sans parler des footballeurs (artistes du ballon rond) etc… aient pris le pas sur l’artiste dans le cœur des foules. En appauvrissant nos esprits notre société enrichie le nul. Seul le temps fournira au compositeur, peintre sculpteur, architecte et poète une revanche, trop tard.
mercredi 5 novembre 2008
Madone de Laroque...c'est pas sérieux
Comme vous j'ai vu le reportage de TF1 réalisé sur la conférence de presse de "l'historienne germano-autralienne" affirmant haut et fort que le tableau est de la main du Vinci. Cette thèse date de 2007 à l'époque voilà ce que j'avais écrit : " Telle est en l’occurrence l’opinion de Maike Vogt-Lüerssen après avoir examiné cette œuvre découverte il y 9 ans en France dans un petit village des Cévennes.
L’historienne spécialiste de la Renaissance et de l’héraldisme, est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont des biographies sur les Visconti et les Sforza, au rang desquels s’illustra Ludovic le More, le commanditaire de la Cène du couvent de Santa Maria delle Grazie exécutée par le Vinci. Daniel Arasse, le premier, Carlo Pedretti et Alessandro Vezzosi, spécialistes du maître toscan, s’étaient penchés eux aussi sur ce panneau de peuplier représentant une Vierge allaitant l’Enfant et Saint-Jean, en évoquant une main vincienne mais ne s’étaient pas posé la question du modèle. Pour sa part Maike Vogt-Lüerssen affirme qu’il s’agit d’Isabelle d’Aragon (1470 /1524) fille du roi de Naples Alphonse II et de deux de ses enfants. Elle nous rappelle, après Serge Bramly dans sa célèbre biographie du Vinci, que l’épouse et très vite veuve de Giangaleazzo Sforza, devint une intime du peintre de la Joconde au sein de la Corta Vecchia, l’ancien palais ducal où logeaient ces deux illustres personnages. L’historienne allemande, vivant en Australie, situe l’exécution du tableau aux alentours de 1502-1503, ce que confirment les analyses scientifiques effectuées par le docteur Dominique Fromageot sur les pigments, du CNEP/CNRS dirigé par le professeur Jacques Lemaire.
C’est la première fois, qu’un spécialiste se prononce ouvertement sur l’autographie de cette Madone au fuseau. Dans un échange de correspondance avec les inventeurs du tableau, Vogt-Lüerssen leur demande de bien vouloir le faire connaître au monde.
Cette requête risque maintenant de s’avérer difficile. "
Je ne sais pas si le monde entier relaiera cette approche mais j'avais déjà exprimé des doutes sérieux sur le rapprochement de la Madone avec la Joconde et Isabelle d'Aragon, car telle est l'opinion que défend la dame. Elle passe sous silence un peu trop facilement le dernier témoignage que nous avons du vivant de Léonard: Le voyage du cardibal d'Aragon, l'oncle d'Isabelle, à Cloux. Quand son secrétaire, rédacteur de ce périple, nous parle des deux portraits, dont l'un est la Joconde, vus au Clos Lucé et à Blois, il ne s'exprime jamais sur un éventuel portrait de la nièce de celui qui court les cours d'Europe pour éventuellement coiffer la tiare. J'imagine mal un tel personnage ne pas le signaler. Et si la Joconde n'est pas Isabelle d'Aragon, alors la Madone n'est pas du Vinci...Mais ce n'est pas aussi simple.
Je comprends que F Leclerc et ses copainsaprès 10 ans aient envie d'entendre de la bouche de quelqu'un que ce tableau est de la main du maître, mais depuis que je m'occupe un peu de celui-ci je ne cesse de dire qu'il faut tenter d'en reconstruire l'historicité. Qui la commandé, qui l'a acheté, légué, vendu ou revendu, quand est-il catalogué pour la première fois etc.. Sans ce type d'informations les assertions de tel ou telle spécialiste ne sont que des assertions.
L’historienne spécialiste de la Renaissance et de l’héraldisme, est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont des biographies sur les Visconti et les Sforza, au rang desquels s’illustra Ludovic le More, le commanditaire de la Cène du couvent de Santa Maria delle Grazie exécutée par le Vinci. Daniel Arasse, le premier, Carlo Pedretti et Alessandro Vezzosi, spécialistes du maître toscan, s’étaient penchés eux aussi sur ce panneau de peuplier représentant une Vierge allaitant l’Enfant et Saint-Jean, en évoquant une main vincienne mais ne s’étaient pas posé la question du modèle. Pour sa part Maike Vogt-Lüerssen affirme qu’il s’agit d’Isabelle d’Aragon (1470 /1524) fille du roi de Naples Alphonse II et de deux de ses enfants. Elle nous rappelle, après Serge Bramly dans sa célèbre biographie du Vinci, que l’épouse et très vite veuve de Giangaleazzo Sforza, devint une intime du peintre de la Joconde au sein de la Corta Vecchia, l’ancien palais ducal où logeaient ces deux illustres personnages. L’historienne allemande, vivant en Australie, situe l’exécution du tableau aux alentours de 1502-1503, ce que confirment les analyses scientifiques effectuées par le docteur Dominique Fromageot sur les pigments, du CNEP/CNRS dirigé par le professeur Jacques Lemaire.
C’est la première fois, qu’un spécialiste se prononce ouvertement sur l’autographie de cette Madone au fuseau. Dans un échange de correspondance avec les inventeurs du tableau, Vogt-Lüerssen leur demande de bien vouloir le faire connaître au monde.
Cette requête risque maintenant de s’avérer difficile. "
Je ne sais pas si le monde entier relaiera cette approche mais j'avais déjà exprimé des doutes sérieux sur le rapprochement de la Madone avec la Joconde et Isabelle d'Aragon, car telle est l'opinion que défend la dame. Elle passe sous silence un peu trop facilement le dernier témoignage que nous avons du vivant de Léonard: Le voyage du cardibal d'Aragon, l'oncle d'Isabelle, à Cloux. Quand son secrétaire, rédacteur de ce périple, nous parle des deux portraits, dont l'un est la Joconde, vus au Clos Lucé et à Blois, il ne s'exprime jamais sur un éventuel portrait de la nièce de celui qui court les cours d'Europe pour éventuellement coiffer la tiare. J'imagine mal un tel personnage ne pas le signaler. Et si la Joconde n'est pas Isabelle d'Aragon, alors la Madone n'est pas du Vinci...Mais ce n'est pas aussi simple.
Je comprends que F Leclerc et ses copainsaprès 10 ans aient envie d'entendre de la bouche de quelqu'un que ce tableau est de la main du maître, mais depuis que je m'occupe un peu de celui-ci je ne cesse de dire qu'il faut tenter d'en reconstruire l'historicité. Qui la commandé, qui l'a acheté, légué, vendu ou revendu, quand est-il catalogué pour la première fois etc.. Sans ce type d'informations les assertions de tel ou telle spécialiste ne sont que des assertions.
mardi 21 octobre 2008
Fausse alerte
Non le Codex Atlanticus n'est pas attaqué par la moisissure. Ouf on respire et on attend 8/12/2009 pour pouvoir le voir avant une nouvelle expo en 2015, si nous sommes encore de ce monde ;-)
samedi 18 octobre 2008
jeudi 9 octobre 2008
Les banquiers
Les banquiers d'aujourd'hui ne sont visiblement pas plus malins que les Médicis d'hier. Ils partagent la même âpreté du gain, les mêmes objectifs et les mêmes résultats. Le produit phare aux 15ème et 16ème siècles s’appelait la lettre de change. Elle permettait non seulement de faire de l’argent avec l’argent mais aussi de s’acheter une conscience au regard de l’Eglise. Quand l’argent devenait abondant on n’hésitait pas à en prêter aux petits comme aux grands, mais surtout à ces derniers.
Seulement patatras, un monarque ou un pape vient à perdre une guerre, et les prêteurs n’avaient plus qu’a regagner leur banc les poches vides, fermer leurs succursales à Paris, Londres ou Byzance et souhaiter ne pas voir leur portrait affiché sur les murs des infamies pour banqueroute. Le marché déprimait, les bourgeois et les aristocrates abandonnaient le commerce pour la terre, et la ville s’endormait dans l’angoisse des lendemains.
Seulement patatras, un monarque ou un pape vient à perdre une guerre, et les prêteurs n’avaient plus qu’a regagner leur banc les poches vides, fermer leurs succursales à Paris, Londres ou Byzance et souhaiter ne pas voir leur portrait affiché sur les murs des infamies pour banqueroute. Le marché déprimait, les bourgeois et les aristocrates abandonnaient le commerce pour la terre, et la ville s’endormait dans l’angoisse des lendemains.
mercredi 24 septembre 2008
Fausses et triviales impressions d'Italie et de Venise.
5 heures de route entre Turin et Venise ça vous laisse du temps pour réfléchir, divaguer,vous faire une opinion, fausse assurément, sur l'automobiliste Italien, et vous faire suer tellement c'est long.
Sur la troisième voie les grosses cylindrées sont reines. Ce ne sont pas les Ferrari ou les Maserati made in Italia mais le Cayenne et autres Q7 made in Deutchland, accompagnées sur l’asphalte par nombre de S4, S6 et S8.
Sur la troisième voie les grosses cylindrées sont reines. Ce ne sont pas les Ferrari ou les Maserati made in Italia mais le Cayenne et autres Q7 made in Deutchland, accompagnées sur l’asphalte par nombre de S4, S6 et S8.
Ces bagnoles me rendent connement jaloux et je sais pourquoi ;-). Visiblment un monde sans voiture c'est pas pour demain.
Cette fameuse voie, peu fréquentée par les pneus de notre 307, est interdite aux camions. Elle est surtout une invitation à la vitesse. En clair vous devez rouler à plus de 110... et à moins de 130...impossible avec ce type de véhicule, le leur pas le mien, impossible pour un tempérament qui se fout d'une ligne blanche et double quand ça lui chante. Ils ne sont pas tous comme çà mais ils sont nombreux quand même. L'absence de radar, malgré les panneaux qui tentent de nous persuader de leur existence, n'est sans doute pas étrangère à une vitesse de croisière qui dépasse les 150 sans sourciller.
Cette fameuse voie, peu fréquentée par les pneus de notre 307, est interdite aux camions. Elle est surtout une invitation à la vitesse. En clair vous devez rouler à plus de 110... et à moins de 130...impossible avec ce type de véhicule, le leur pas le mien, impossible pour un tempérament qui se fout d'une ligne blanche et double quand ça lui chante. Ils ne sont pas tous comme çà mais ils sont nombreux quand même. L'absence de radar, malgré les panneaux qui tentent de nous persuader de leur existence, n'est sans doute pas étrangère à une vitesse de croisière qui dépasse les 150 sans sourciller.
L'ATV, l'équivalent de notre TGV, est parallèle à l’autoroute. En phase terminale entre les deux pôles économique de la botte, les travaux ont commencés il y a 4 ans. On rêve d'une liaison Paris-Milan à grande vitesse, trop simple sûrement pour être réalisée.
Les français se targuent d'être cartésiens, c'est à dire de douter, bien que Descartes ne doutait pas de l'existence de Dieu. Cette approche nous conduit vers les sommets de l'intelligence, inaccessible à nos voisins. A voir :-)
Exemple : les stations services automatiques. Outre le fait qu'elles refusent les cartes de crédit, leur emploi est trop simple pour nous. Nous sommes décontenancés. Il suffit d'insérer un billet de 5 ou 20 euros dans l'avaleur, le AAB, de choisir le numéro de pompe devant laquelle nous sommes arrêter et de nous servir. Pas besoin de précisez son type de carburant. C'était trop simple je ne pensais pas que celà puisse fonctionner. J'ai espionner avant d'oser insérer le premier billet. Le décrochement de la pompe idoine suffit pour voir le crédit s'afficher et s'épuiser au fur et à mesure que le précieux liquide remplit notre réservoir. A 1,40 € (le 15/09) le sans plomb 95 c'est 5 à 8 cent moins cher que chez nous, dans les hautes Alpes en tous cas.
Exemple : les stations services automatiques. Outre le fait qu'elles refusent les cartes de crédit, leur emploi est trop simple pour nous. Nous sommes décontenancés. Il suffit d'insérer un billet de 5 ou 20 euros dans l'avaleur, le AAB, de choisir le numéro de pompe devant laquelle nous sommes arrêter et de nous servir. Pas besoin de précisez son type de carburant. C'était trop simple je ne pensais pas que celà puisse fonctionner. J'ai espionner avant d'oser insérer le premier billet. Le décrochement de la pompe idoine suffit pour voir le crédit s'afficher et s'épuiser au fur et à mesure que le précieux liquide remplit notre réservoir. A 1,40 € (le 15/09) le sans plomb 95 c'est 5 à 8 cent moins cher que chez nous, dans les hautes Alpes en tous cas.
Sur l’autoroute, mais c’est vrai aussi dans les cafés, j’ai toujours été un peu surpris de devoir payer mon café, un dé à coudre de café devrais-je écrire, mon sandwich avant de pouvoir être servi.
Le petit noir grand révélateur de nos us et coutumes, c'est la seule chose que j'ai retenue de Bagdad Café.
What else ? Je suis arrivé, enfin, à Venise quand George et Brad en sont partis.
Je rêve d'y aborder en voilier, comme James Bond dans Casino Royal. En réalité je suis au camping de Cavallino, une station balnéaire "allemande" et mon navire est le vaporetto qui assure la liaison entre Punta Sabioni et la place St Marc, mon PC est un mac et non un Sony .... c'est déjà ça.
Venise n'est plus ce qu'elle était. La fiancée de la mer n'est plus qu'un piège à touristes. Superbe piège certes mais sans âme, sans dynamisme, sans vie.
La plus belle ville du monde est un amas de pierre au charme fou, mais les vénitiens ne sont plus les conquérants de l'Orient. Ils sont sur le pas de leur(s) boutique(s), aux guichets des musées et des billetteries des vaporetti. Ils pilotent des bateaux cantonnés à la Lagune et les pêcheurs du port de Cavallino partent aux aurores sur l'Adriatique pour être rentrés en milieu d'après-midi. Le Bucentaure bat pavillon neo-zélandais.
Je rêve d'y aborder en voilier, comme James Bond dans Casino Royal. En réalité je suis au camping de Cavallino, une station balnéaire "allemande" et mon navire est le vaporetto qui assure la liaison entre Punta Sabioni et la place St Marc, mon PC est un mac et non un Sony .... c'est déjà ça.
Venise n'est plus ce qu'elle était. La fiancée de la mer n'est plus qu'un piège à touristes. Superbe piège certes mais sans âme, sans dynamisme, sans vie.
La plus belle ville du monde est un amas de pierre au charme fou, mais les vénitiens ne sont plus les conquérants de l'Orient. Ils sont sur le pas de leur(s) boutique(s), aux guichets des musées et des billetteries des vaporetti. Ils pilotent des bateaux cantonnés à la Lagune et les pêcheurs du port de Cavallino partent aux aurores sur l'Adriatique pour être rentrés en milieu d'après-midi. Le Bucentaure bat pavillon neo-zélandais.
Les rues grouillent de passants qui se font prendre en photo devant un "banc" de poissons sur un lit de glace, décoration d'une trattoria intra muros, de passants qui achètent sulfures et autres babioles de Murano, de passants qui passent devant les boutiques de Cartier, Hermès et Louis Vuitton. Des marques italiennes pour sûr.
Le nouvel héraut de Venise est Hugo Pratt, le père de Corto Maltese, il succède à Shakespeare et tous les auteurs qui trouvèrent là inspiration et énergie créatrice. J'étais convaincu de pouvoir discerner les caractères runiques gravés sur le lion qui surveille l'entrée de l'Arsenal. C'est impossible, Hugo m'a leurré. Bien joué.
Le nouvel héraut de Venise est Hugo Pratt, le père de Corto Maltese, il succède à Shakespeare et tous les auteurs qui trouvèrent là inspiration et énergie créatrice. J'étais convaincu de pouvoir discerner les caractères runiques gravés sur le lion qui surveille l'entrée de l'Arsenal. C'est impossible, Hugo m'a leurré. Bien joué.
Je me suis vengé. J'ai acheté Les pierres de Venise de Ruskin, j'espère y trouver des textes pour un guide de la Venise de St Marc. Pour la Venise byzantine, c'est autrement plus dur. La traductrice à juger bon de ne pas traduire le chapitre s'y référant.
Comment comprendre la Sérénissime sans Byzance ? Impossible.
Il faut avant de fouler les pavés de la place et le pavement de la basilique qui portent le nom de l'Evangéliste se rendre à Torcello, et se recueillir devant les mosaïques de la cathédrale Santi Maria Assunta E Donato. Un plan basilicale qui nous transporte aux premiers temps chrétiens, ou presque, nous sommes à Ravenne , à Constantinople ou presque.
Il faut avant de fouler les pavés de la place et le pavement de la basilique qui portent le nom de l'Evangéliste se rendre à Torcello, et se recueillir devant les mosaïques de la cathédrale Santi Maria Assunta E Donato. Un plan basilicale qui nous transporte aux premiers temps chrétiens, ou presque, nous sommes à Ravenne , à Constantinople ou presque.
Dehors sous nos pieds on sent la terre, le socle sur lequel la cité des Doges est bâtie, l'eau affleure, elle nous encercle avant de nous engloutir. C'était un pari insensé, ils l'ont gagné.
Byzance et St Marc sont indissociables pour l'Oeuvre, l'opera, vénitienne (je ne parle pas de la Fenice).
Byzance et St Marc sont indissociables pour l'Oeuvre, l'opera, vénitienne (je ne parle pas de la Fenice).
L'argent et le sang aussi. L'argent du commerce, des épices et des esclaves. Le sang des mercenaires, suisses ou allemands, et des pauvres bougres pour qui la mort est une issue plus supportable que la vie, le sang des vaincus, ceux de la terre ferme, ceux de Crète et de Grèce. C'est le prix de la beauté, nous n'y pensons plus, nous n'en parlons plus, nous refoulons cette laideur. Le pont des soupirs ne porte plus le râle des prisonniers étouffé par le brouhaha des touristes. Les Tétrarques sont à jamais muets de stupeur devant le sac de Sainte Sophie et des Blachernes par les latins de France et de Venise, éblouis par les flashs des appareils numériques.
Les "altana", ces balcons construits en haut des maisons pour prendre le soleil, me font penser aux milliers de courtisanes, prostituées, qui voulaient là oublier les souffrances du mal français, pour obtenir un blond vénitien, à quel prix, aujourd'hui disparu. Pour une qui le valait bien , combien de centaines d'autres ne valaient rien ?
Sur le quai des Schiavoni, lieu de débarquement des esclaves, les palaces rivalisent avec les yachts et les vendeurs à la sauvette, représentants de la nouvelle misère du monde, il y a des lieus où rien ne change. Donna Leon, dans le Monde de la musique, avoue que son dernier roman, De sang et d’ébène, lui fut inspiré par ses pauvres êtres.
Sous les arcades de la piazzetta, le café Florian, vieille dame encore coquette mais démodée. Sous les arcades, le luxe, les créations contemporaines de Murano superbes mais inaccessibles. Sous les arcades, l'or des bijoux féminins ont pour pendant les montres made in Switzerland qui ornent les poignets des présidents et des stars. Pas de trace d’une Panerai , dommage j'aurai aimé en voir une autrement qu'en photo.
Le musée Correr est à 13 €, cher, il recèle des trésors, le musée des Icônes aussi. Le premier est un peu fréquenté, le second pas du tout. Pourtant il est climatisé et ne coûte que 4 €, je ne comprends pas :-)
Les Scuole sont aussi riches en trésors que les églises. J'avais visité celle de San Rocco et du Tintoret il y a deux ans, superbe, et mettais cassé le nez sur celle de San Giorgio. Ouverte cette année je m'y suis précipité. Ce n'est plus une scuola, mais un musée, ce n'est plus un lieu de vie mais un cimetière pour les œuvres de Vittore Carpaccio.
Il existe encore peut être des minutes relatant ses réunions de Dalmates discourant sur la vie des affaires et celle du territoire natal abandonné pour tenter de vivre mieux ici, en compagnie des grecs, des allemands, des florentins sous la menace du Turc. Qui un jour s'y intéressera ?
Les "altana", ces balcons construits en haut des maisons pour prendre le soleil, me font penser aux milliers de courtisanes, prostituées, qui voulaient là oublier les souffrances du mal français, pour obtenir un blond vénitien, à quel prix, aujourd'hui disparu. Pour une qui le valait bien , combien de centaines d'autres ne valaient rien ?
Sur le quai des Schiavoni, lieu de débarquement des esclaves, les palaces rivalisent avec les yachts et les vendeurs à la sauvette, représentants de la nouvelle misère du monde, il y a des lieus où rien ne change. Donna Leon, dans le Monde de la musique, avoue que son dernier roman, De sang et d’ébène, lui fut inspiré par ses pauvres êtres.
Sous les arcades de la piazzetta, le café Florian, vieille dame encore coquette mais démodée. Sous les arcades, le luxe, les créations contemporaines de Murano superbes mais inaccessibles. Sous les arcades, l'or des bijoux féminins ont pour pendant les montres made in Switzerland qui ornent les poignets des présidents et des stars. Pas de trace d’une Panerai , dommage j'aurai aimé en voir une autrement qu'en photo.
Le musée Correr est à 13 €, cher, il recèle des trésors, le musée des Icônes aussi. Le premier est un peu fréquenté, le second pas du tout. Pourtant il est climatisé et ne coûte que 4 €, je ne comprends pas :-)
Les Scuole sont aussi riches en trésors que les églises. J'avais visité celle de San Rocco et du Tintoret il y a deux ans, superbe, et mettais cassé le nez sur celle de San Giorgio. Ouverte cette année je m'y suis précipité. Ce n'est plus une scuola, mais un musée, ce n'est plus un lieu de vie mais un cimetière pour les œuvres de Vittore Carpaccio.
Il existe encore peut être des minutes relatant ses réunions de Dalmates discourant sur la vie des affaires et celle du territoire natal abandonné pour tenter de vivre mieux ici, en compagnie des grecs, des allemands, des florentins sous la menace du Turc. Qui un jour s'y intéressera ?
A droite en rentrant St Augustin est représenté dans son cabinet de travail. En bas du tableau une partition, une vraie musique me dit la gardienne des lieux. Super, existe-t-il un CD, quelqu'un s'est-il penché sur l'histoire de cette partition ? Elle ne sait pas.
Merde le cloisonnement sévit aussi ici. Si Carpaccio à pris la peine de, comme Dante, donnons nous aussi la peine de. J'essaierai.
J'aime Vivaldi, je ne connais pas Goldoni, mais avant eux on écoutait de la musique non? Giorgione était paraît-il un excellent joueur de lyre à bras. Pourquoi réduire la musique vénitienne à ces deux compositeurs ?
On doit à Hegel le classement des arts. Les cinq premiers comptent en leurs rangs l'architecture. La biennale de cette dernière était ouverte aux professionnels. A l'heure du déjeuner, aux terrasses des trattorias sur la place de l'Arsenal, le staff des cabinets. Ils ne sont pas habillés comme nous les architectes, nous les touristes je veux dire. Le patron fume le cigare, l'assistante sort son micro et sa clé USB pour se connecter au Net, les affaires courent toujours, les autres membres écoutent religieusement l'analyse du boss entre deux bouffées de havane. Ils rêvent tous d'être le prochain lauréat, la prochaine vedette de cette messe. Cette année c'était Frank Gehry, l'homme du musée Guggenheim de Bilbao et de la fondation Arnault du bois de Boulogne. Seulement personne ou presque n'habite dans un musée, et quand sur l'autoroute je rentrerais vers Paris , les premiers édifices que je verrais seront des tours HLM qui vont me foutrent le bourdon, c'est pareil à Milan, c'est pire à Gêne la ville de Piano.
Merde le cloisonnement sévit aussi ici. Si Carpaccio à pris la peine de, comme Dante, donnons nous aussi la peine de. J'essaierai.
J'aime Vivaldi, je ne connais pas Goldoni, mais avant eux on écoutait de la musique non? Giorgione était paraît-il un excellent joueur de lyre à bras. Pourquoi réduire la musique vénitienne à ces deux compositeurs ?
On doit à Hegel le classement des arts. Les cinq premiers comptent en leurs rangs l'architecture. La biennale de cette dernière était ouverte aux professionnels. A l'heure du déjeuner, aux terrasses des trattorias sur la place de l'Arsenal, le staff des cabinets. Ils ne sont pas habillés comme nous les architectes, nous les touristes je veux dire. Le patron fume le cigare, l'assistante sort son micro et sa clé USB pour se connecter au Net, les affaires courent toujours, les autres membres écoutent religieusement l'analyse du boss entre deux bouffées de havane. Ils rêvent tous d'être le prochain lauréat, la prochaine vedette de cette messe. Cette année c'était Frank Gehry, l'homme du musée Guggenheim de Bilbao et de la fondation Arnault du bois de Boulogne. Seulement personne ou presque n'habite dans un musée, et quand sur l'autoroute je rentrerais vers Paris , les premiers édifices que je verrais seront des tours HLM qui vont me foutrent le bourdon, c'est pareil à Milan, c'est pire à Gêne la ville de Piano.
L'architecture un art majeur ? Exceptionnellement !
mardi 23 septembre 2008
Pour les yeux de la Joconde
dimanche 7 septembre 2008
Venise et ses fantasmes
Je ne suis pas un fan de BD mais en vacances pourquoi pas. Je suis tombé sur Largo Winch et Voir Venise. Les filles sont superbes et ne refusent aucune expérience, celle d'un soir, ou celle d'une relation homosexuelle. Mais la lesbienne vénitienne, sculpturale et sculptrice peut être attirée par un homme, un vrai ;-) Il existe ce n'est pas Largo, mais le condottierre Bartolomeo Colleoni. Visiblement depuis son érection la statue de Verrocchio inspire les sculpteurs homosexuels. Il y a cinq cents ans il s'agissait de Léonard, aujourd'hui d'une héroïne de bande dessinée. Le fil de cette réflexion est ténu, je vous l'accorde mais pour sensibiliser l'internaute à l'art de du mentor du Vinci je suis prêt à tout, ou presque :-)
samedi 23 août 2008
1440-1650
Les tests au carbone 14 effectués sur l'œuvre présumée de la main de Léonard –voir ci-dessous – par l’Institut Fédéral de Technologie de Zurich, datent le support entre 1440 et 1650 (merci aux essais nucléaires pour cette précision de 200 ans).
Heureusement la science n’a pas encore livrée tous ses résultats, mais déjà les experts du monde entier prennent positions. C’est intéressant ! Entre scepticisme et attente positive, les opinions divergent et les langues se délient.
Chez Christie’s on peu se poser des questions, comment un expert maison a-t-il pu se tromper en attribuant ce profil à une école allemande du 19ème siècle ?
Heureusement la science n’a pas encore livrée tous ses résultats, mais déjà les experts du monde entier prennent positions. C’est intéressant ! Entre scepticisme et attente positive, les opinions divergent et les langues se délient.
Chez Christie’s on peu se poser des questions, comment un expert maison a-t-il pu se tromper en attribuant ce profil à une école allemande du 19ème siècle ?
jeudi 14 août 2008
La Madone de Laroque, Léonard et ma connerie.
Hier soir Zone interdite et la Madone de Laroque. Surprise! Ce qui devait être un plan de coupe passe, et votre serviteur de débiter une connerie sur Léonard et le milan. Cette intervention à chaud sur l'oiseau du tableau était en off normalement. J'étais inquiet car à peine prononcée, je voulais corriger mon intervention. La caméra sous le nez j'avais été troublé, j'avais mélangé plusieurs histoires. Mais un plan de coupe normalement ça va à la poubelle.
Dans le songe conté par Léonard et analysé par Freud le milan (un vautour pour le psychanalyste) ne le nourrit pas dans son berceau. Il pose « juste » sa queue dans sa bouche. C’est pas la même chose évidemment. Pour les non spécialistes c’est passé inaperçu, pour les autres je passe pour un fantaisiste. J’ai honte.
Dans le songe conté par Léonard et analysé par Freud le milan (un vautour pour le psychanalyste) ne le nourrit pas dans son berceau. Il pose « juste » sa queue dans sa bouche. C’est pas la même chose évidemment. Pour les non spécialistes c’est passé inaperçu, pour les autres je passe pour un fantaisiste. J’ai honte.
mardi 12 août 2008
Phelps et M-A
En voyant la photo M Phelps exulté à l'arrivée du 4x100, je vois un corps ligneux comme aimait les représenter M-A dans ses études d'anatomie. Ce type est un "écorché" ;-) 16 à 20 kms par jour plus la muscule pour avoir un tel corps. Pour leur part les modèles de M-A ne devaient pas toujours manger à leur faim et casser des cailloux à longueur de journées.
vendredi 1 août 2008
C'est pas sérieux
Après avoir préfacé le dernier ouvrage d'A. Vezzosi et attiré notre attention sur un portrait lombard, Pedretti, dans le Guardian, prend ses distances avec la découverte du siècle (voir ci-dessous). Il attend les analyses qui doivent être ménées sur le support en septembre. Attribuer une oeuvre sans de telles expertises ... c'est pas sérieux. Les inventeurs de la Madone de Laroque se sont montrés plus pro. Si les tests sont négatifs, aïe, aïe, aïe. En fait les attributions c'est du grand n'importe quoi, qui de temps en temps tombent juste.
mercredi 2 juillet 2008
J'adore
Il a enfin obtenu l'autorisation de faire ce qu'il souhaitait. Seuls quelques personnalités eurent le privilège d'y assisté. Le Guardian nous propose un extrait. Cliquez vite c'est vraiment enthousiasmant, et en plus il songe récidivé avec le Jugement dernier. http://arts.guardian.co.uk/art/news/story/0,,2288367,00.html
Bravo Greenaway.
dimanche 22 juin 2008
Combien vaut ?
Combien vaut une oeuvre d'un élève de Léonard ?
60 000 € (payable en 10 fois) pour une Vierge à l'Enfant de Marco d'Oggiono, exposée dans une galerie du Louvre des Antiquaires.
Ce n'est pas "cher", il y a un an c'était le double.
Se pose quand même la question de l'attribution, faite par le galériste himself, dont la discrétion sur les sources confine au mystère.
Mais le musée de Tours est sur les rangs paraît-il. Ficelle du métier pour appater des gogos comme moi, des gogos plus agenté il s'entend ;-) ?
Peut être, il reste que ce tableau est beau.
60 000 € (payable en 10 fois) pour une Vierge à l'Enfant de Marco d'Oggiono, exposée dans une galerie du Louvre des Antiquaires.
Ce n'est pas "cher", il y a un an c'était le double.
Se pose quand même la question de l'attribution, faite par le galériste himself, dont la discrétion sur les sources confine au mystère.
Mais le musée de Tours est sur les rangs paraît-il. Ficelle du métier pour appater des gogos comme moi, des gogos plus agenté il s'entend ;-) ?
Peut être, il reste que ce tableau est beau.
vendredi 20 juin 2008
Un nouveau portrait par Léonard De Vinci
Ce profil d'une Jeune fiancée est tenu, par la bande à Pedretti, pour une oeuvre de Léonard datant des années 80-90 (1480), soit la fin de la première période florentine et le début de la période lombarde. Le plus étonnant n'est pas son retour à la lumière mais le support : un vélin. Cette technique rare chez le peintre de la Joconde est pourtant documentée dans le Traité de la peinture. Alessandro Vezzosi coroborre, dans un ouvrage à paraître en juillet, cette attribution en rapprochant des notes du maître au portrait acquis 20 000$ par des mains suisses. Lumière Technology n'avait plus qu'à confirmer la première hypothèse de Nicholas Turner.
C'est super, souhaitons qu'une expo un jour nous présente cette superbe jeune-fille.
samedi 31 mai 2008
FMR aux antipodes des Guides MAF
100 000 € .
100 000 €, six mois d'attente et vous serez l'un des 99 propriétaires de l'ouvrage le plus cher édité de nos jours, "La Dotta Mano" (La Main Savante) publié par l'éditeur de Bologne FMR. Les bois du coffret, les papiers, les encres et le marbre de la couverture, une copie d'un bas relief de jeunesse de Michel-Ange, c'est à lui qu'est dédié cet ouvrage, sont garantis 500 ans. Photos et fac-similés des esquisses du Divin alimentent un ouvrage auquel il manque un bon vieux vinyl (garantir 500 ans un CD est impossible visiblement) des enregitrements des sonnets de
Miche-Ange ( j'attends toujours une réponse de Denis Raisin Dadre sur ce projet). De mon côté je propose le même délais d'attente pour 15€64 et deux e-codex : La Toscane et la Rome de Michel-Ange. Avec une marge de 30 %, dans le meilleur des cas, combien dois-je vendre d'exemplaires pour m'offrir celui de FMR ? Beaucoup! Même si Léonard vient en renfort je suis pas sûr de vivre assez vieux pour y parvenir. Dommage j'aurai aimé.
Miche-Ange ( j'attends toujours une réponse de Denis Raisin Dadre sur ce projet). De mon côté je propose le même délais d'attente pour 15€64 et deux e-codex : La Toscane et la Rome de Michel-Ange. Avec une marge de 30 %, dans le meilleur des cas, combien dois-je vendre d'exemplaires pour m'offrir celui de FMR ? Beaucoup! Même si Léonard vient en renfort je suis pas sûr de vivre assez vieux pour y parvenir. Dommage j'aurai aimé.
Pour en savoir plus, allez-y de ma part http://www.fmronline.it/
vendredi 30 mai 2008
Peter Greenaway
Peter Greenaway aime l'art, nombre de ces films le prouvent, notamment le dernier, la Ronde de Nuit, basé sur un tableau de Rembrandt. Dans le cadre d'un projet intitulé " 8,000 years of art and 112 years of cinema" le cinéaste souhaitait projeter sur la Cène de Léonard des images de la naissance et crucifixion du Christ, accompagnées par des voix d'acteurs (je ne connais pas les textes choisis, plus importants à mes oreilles que les voix;-) . L'autorisation accordée dans un premier temps, vient de lui être retirée, pour des raisons plutôt obscures. Les anglais dans leurs colonnes s'en offusquent.
En compensation on pourra acquérir le 1/08 un ouvrage élaboré sur le sujet par le cinéaste en collaboration avec Martin Kemp, le monsieur Léonard anglais. Vu le prix, on économise un peu plus et on va à Milan tant l'oeuvre se suffit à elle-même ;-)
En compensation on pourra acquérir le 1/08 un ouvrage élaboré sur le sujet par le cinéaste en collaboration avec Martin Kemp, le monsieur Léonard anglais. Vu le prix, on économise un peu plus et on va à Milan tant l'oeuvre se suffit à elle-même ;-)
mardi 20 mai 2008
Beaucoup de bruit pour rien ?
Les résultats sont tombés. Dans le communiqué de l'Université de Chieti, la Madone de Laroque reste dans l'ombre de la Sainte Catherine du Museo Ideale. Les empreintes palmaires ( on connaissait les empreintes digitales, mais ces foutus peintres utilisent aussi leur paume pour étaler les pigments :-)) de la première sont une nouvelle voie d'exploration, encore lointaine, pour les limiers du Vinci, celle à peine perceptible de la seconde ne nous livre rien...pour le moment. Alors ? Alors les médias encore une fois n'ont pas fait preuve de sens critique. Ils se sont laisser entraîner sur une piste trop casse gueule. Si empreinte il y a , c'est un Vinci, si non je m'en fou je passe au sujet suivant. Vous gênez-pas. De nôtre côté nous continuerons avec difficulté, certainement, à tenter de lever les mystères du Maître de la Madone de Laroque. Et franchement c'est un vrai plaisir.
vendredi 16 mai 2008
J'en veux un !
Le 25 mai Gennai Yanagisawa, un japonais de 75ans utilisera le ciel de Vinci pour promouvoir le plus petit hélicoptère du monde (c'est lui qui le dit, et le Guiness semble d'accord). A sa place je serai pluôt allez à Fisesol à l'endroit même où Léonard faisait ses essais. Un peu risqué peut être, mais la vue sur Florence est la plus belle du monde.
mercredi 14 mai 2008
Aristote au Mont Saint Michel
J'ai pas encore lu Aristote au Mont Saint-Michel. Introuvable dans les librairies il est en réimpression ! Rien ne vaut une bonne polémique pour faire des ventes ;-)) Cela dit je ne suis pas pressé. Je suis avec Jacques de Voragine pour tenter de déceler des indices sur les deux enfants Jésus.
Bruno Rives (spécialiste du papier électronique) vient de sortir un roman sur Tebaldo Manucci, l'éditeur Vénitien du 15ème siècle. En couverture la Dame à l'Hermine. Pourquoi ? La réponse est-elle à l'intérieur ? Je n'en sais rien, mais une chose est sûre les oeuvres du Vinci attire le regard du chaland.
Bruno Rives (spécialiste du papier électronique) vient de sortir un roman sur Tebaldo Manucci, l'éditeur Vénitien du 15ème siècle. En couverture la Dame à l'Hermine. Pourquoi ? La réponse est-elle à l'intérieur ? Je n'en sais rien, mais une chose est sûre les oeuvres du Vinci attire le regard du chaland.
mercredi 7 mai 2008
Nietzsche avait raison !
Léonard fils d’une esclave
« Parmi ces artistes, Léonard De Vinci a peut-être été le seul dont l’élévation du regard a vraiment dépassé le christianisme. Il connaît l’ « Orient », l’intérieur aussi bien que l’extérieur. Il y a quelque chose de supra-européen et de tacite qui caractérise tous ceux qui ont vu un trop grand cercle de choses bonnes et terribles. »
La réflexion fulgurante de Nietzsche est aujourd’hui, jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage, à prendre au pied de la lettre. Oui Léonard « connaît » l’Orient. Et ce pour une excellente raison : Dans ses veines coule un sang Levantin.
Mettre nos pas dans les pas du Vinci nous donne l’occasion de relire ce passage du Purgatoire de Dante : « L’autre, sorti captif de son vaisseau/je le vois vendre et marchander sa fille/comme un corsaire vendrait quelque esclave ».
Purgatoire auquel fut vouée, il y a un an déjà, une mise à jour que j’estimais indispensable sur la page Wikipédia France dédiée au maître. L’objet de cette modification ? Les origines de sa mère. Origines que toutes les salles de presse d’Occident et d’Orient, d’Amérique et d’Asie et pour finir d’Australie offrent aujourd’hui à leurs lecteurs, sauf en France. Il n’a pas fallu 10 minutes aux maraudeurs pour exclure que celle-ci puisse être une esclave d’origine orientale et revenir à une version convenable, convenue. Qu’ils aillent au Diable en compagnie des modérateurs d’AgoraVox !
Il a pourtant fallu plusieurs années à Luigi Capasso, professeur d’anthropologie à l’Université de Chieti, et Alessandro Vezzosi, critique d’art, pour reconstituer, analyser et déterminer que les empreintes digitales du peintre de la Joconde ne collent pas avec les caractéristiques de celles de ses concitoyens d’Occident (No Match sur l’écran d’Horatio ;-). Mais comment en est-on venu à se poser la question qui fâche : qui était la mère du plus grand peintre d’occident ?
Pour trouver la réponse, il faut se rendre dans les collines de Vinci. Là chaque personne qui s’intéresse d’un peu près à l’histoire des enfants du pays sait qu’il y a cinq cent ans gambadaient sur les chemins menant aux oliviers, aux mûriers, des fils et filles d’esclaves. Chacun sait que son arbre généalogique peut être lacunaire si son aïeule venant de Circassie, de la mer Noire ou des côtes Magrébines n’a fait l’objet d’aucune déclaration au castato. Car l’esclave est imposé, l’esclave coûte, et il est une marchandise dont le commerce ne commence ni ne s’arrête sur le quai des « esclavons » de Venise, mais seulement quand il meurt. Et encore, son maître parfois demande réparation, quand le décès survient lors d’un accouchement, ou lors d’une rixe.
Un jour en consultant les archives de Florence, un homme, il s’agit du directeur de la Librairie Vincienne sise dans le célèbre village Toscan, ne put faire autrement que de s’interroger au sujet de cette Caterina, mère de notre Léonard. Pourquoi, le grand père paternel de notre génie, un paysan roublard, case cette jeune fille chez un voisin du coin après la naissance de son petit-fils qu’il porta sur les fonts baptismaux ? Pourquoi ne retrouve-t-on pas d’autre mention de cette maman, pour qui Freud voue une vraie passion, en dehors de cette déclaration de cession d’une « servante » à un homme libre au fisc ? Ses recherches le menèrent sur la piste Vanni di Niccolo di Ser Vanni. Dans son testament, ce banquier lègue la majorité de ses biens à une institution religieuse et sa maison de Florence à son ami, Ser Piero Da Vinci, le géniteur de notre sujet. En 1451, Vanni décède. En toute logique, on s’attend à voir Ser Piero prendre possession de son bien. Il n’en n’est rien. Agnola la veuve, garde la demeure. Le seul « bien » qui transite se nomme Caterina. Cianchi, notre chercheur, suppose qu’elle fût l’objet d’un troc : Vous restez « chez vous » en échange je prends votre esclave sous mon toit… et lui fait un enfant dans la foulée. Une jolie femme peut-être, sûrement, dont le patronyme, Caterina, sonne comme un nouveau baptême. Il n’est pas inutile de préciser que l’Eglise ne s’offusquait pas qu’une nouvelle âme intègre son giron. Pour leur part, les notaires prenaient soin de stipuler dans les actes d’achat : « appelée depuis peu Caterina », en hommage à Catherine d’Alexandrie, ou Maria, de loin les plus nombreuses, ou Lucia.
Beaucoup de questions et peu de certitude en somme. Dans cette quête, la science moderne a quelque chose à dire. Un fils du pays, Alessandro Vezzosi donc, travaille avec Luigi Capasso sur les empreintes du maître. On discerne celles-ci sur un document quand l’écrivain tente d’effacer une tâche d’encre, sur une esquisse quand le dessinateur en manipule le support avec ses doigts gras, sur une peinture quand le portraitiste abandonne son pinceau pour sa dextre ou senestre. En reconstituant une belle empreinte d’un pouce gauche, l’anthropologiste put distinguer une caractéristique pour le moins éclairante pour notre affaire. Léonard partage son patrimoine génétique entre une population de type européen et oriental. Alors le voile se déchire, quand parcourant les notes des ses carnets le sculpteur de l’ange de San Gennaro nous mène sur le Mont Taurus, aux sources de l’Euphrate. Quand il s’adresse au Sultan et lui propose ses services pour jeter un pont, entre ses deux mondes qui l’habitent, sur la Corne d’or. Quand il nous révèle qu’il prit la mer pour rejoindre Calindra sur l’île de Chypres en partant du port de Kelindresh en Arménie. Qu’allait donc t’il faire dans cette galère ? Mettre ses pas dans les pas de sa mère ? Pourquoi pas. On ne peut douter qu’il aimait cette Caterina, recueillie et enterrée à Milan.
Elucubrations est le mot qui, peut-être, vous vient à l’esprit, car après tout Michel-Ange aussi proposa ses services au monde turc, sans être pour autant d’origine orientale. Et Léonard ne refusa point à la Sérénissime, que je sache, ses services pour stopper en Frioul une éventuelle avancée des janissaires, pas plus qu’il ne refusa ses services aux Français d’ailleurs, je pense au château de Locarno, pour contrer un retour des forces milanaises en Lombardie.
Non, je n’affabule pas. Je vous propose une nouvelle page de lecture de la vie de l’ami de Bramante, du professeur d’anatomie de Buonarroti (là j’en suis moins sûr, mais André Chastel n’écrit rien sans raison), du critique acerbe de Botticelli. La science a parlé. L’histoire aussi, qui sait combien étaient nombreux les esclaves en Toscane au 15ème siècle. Je vous renvoie à mes Guides pour en savoir plus. Et les archives nous réservent encore des surprises, enfin j’espère.
Récemment Elisabetta Ulivi a découvert un document justifiant l’hypothèse d’une entrée en apprentissage chez Verrocchio avant 1469, 5 ans avant, infirmant ainsi la thèse « officielle ». Souhaitons qu’un jour apparaisse un contrat de vente, d’achat, de dotation, c’est cynique je sais, mentionnant le nom de Vinci et de Caterina.
Mais une question me turlupine, pourquoi Léonard De Vinci, « pur Toscan » pour ceux que la vérité froisse, n’a-t-il pas souhaité être enterré sur sa terre natale près des siens ?
« Parmi ces artistes, Léonard De Vinci a peut-être été le seul dont l’élévation du regard a vraiment dépassé le christianisme. Il connaît l’ « Orient », l’intérieur aussi bien que l’extérieur. Il y a quelque chose de supra-européen et de tacite qui caractérise tous ceux qui ont vu un trop grand cercle de choses bonnes et terribles. »
La réflexion fulgurante de Nietzsche est aujourd’hui, jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage, à prendre au pied de la lettre. Oui Léonard « connaît » l’Orient. Et ce pour une excellente raison : Dans ses veines coule un sang Levantin.
Mettre nos pas dans les pas du Vinci nous donne l’occasion de relire ce passage du Purgatoire de Dante : « L’autre, sorti captif de son vaisseau/je le vois vendre et marchander sa fille/comme un corsaire vendrait quelque esclave ».
Purgatoire auquel fut vouée, il y a un an déjà, une mise à jour que j’estimais indispensable sur la page Wikipédia France dédiée au maître. L’objet de cette modification ? Les origines de sa mère. Origines que toutes les salles de presse d’Occident et d’Orient, d’Amérique et d’Asie et pour finir d’Australie offrent aujourd’hui à leurs lecteurs, sauf en France. Il n’a pas fallu 10 minutes aux maraudeurs pour exclure que celle-ci puisse être une esclave d’origine orientale et revenir à une version convenable, convenue. Qu’ils aillent au Diable en compagnie des modérateurs d’AgoraVox !
Il a pourtant fallu plusieurs années à Luigi Capasso, professeur d’anthropologie à l’Université de Chieti, et Alessandro Vezzosi, critique d’art, pour reconstituer, analyser et déterminer que les empreintes digitales du peintre de la Joconde ne collent pas avec les caractéristiques de celles de ses concitoyens d’Occident (No Match sur l’écran d’Horatio ;-). Mais comment en est-on venu à se poser la question qui fâche : qui était la mère du plus grand peintre d’occident ?
Pour trouver la réponse, il faut se rendre dans les collines de Vinci. Là chaque personne qui s’intéresse d’un peu près à l’histoire des enfants du pays sait qu’il y a cinq cent ans gambadaient sur les chemins menant aux oliviers, aux mûriers, des fils et filles d’esclaves. Chacun sait que son arbre généalogique peut être lacunaire si son aïeule venant de Circassie, de la mer Noire ou des côtes Magrébines n’a fait l’objet d’aucune déclaration au castato. Car l’esclave est imposé, l’esclave coûte, et il est une marchandise dont le commerce ne commence ni ne s’arrête sur le quai des « esclavons » de Venise, mais seulement quand il meurt. Et encore, son maître parfois demande réparation, quand le décès survient lors d’un accouchement, ou lors d’une rixe.
Un jour en consultant les archives de Florence, un homme, il s’agit du directeur de la Librairie Vincienne sise dans le célèbre village Toscan, ne put faire autrement que de s’interroger au sujet de cette Caterina, mère de notre Léonard. Pourquoi, le grand père paternel de notre génie, un paysan roublard, case cette jeune fille chez un voisin du coin après la naissance de son petit-fils qu’il porta sur les fonts baptismaux ? Pourquoi ne retrouve-t-on pas d’autre mention de cette maman, pour qui Freud voue une vraie passion, en dehors de cette déclaration de cession d’une « servante » à un homme libre au fisc ? Ses recherches le menèrent sur la piste Vanni di Niccolo di Ser Vanni. Dans son testament, ce banquier lègue la majorité de ses biens à une institution religieuse et sa maison de Florence à son ami, Ser Piero Da Vinci, le géniteur de notre sujet. En 1451, Vanni décède. En toute logique, on s’attend à voir Ser Piero prendre possession de son bien. Il n’en n’est rien. Agnola la veuve, garde la demeure. Le seul « bien » qui transite se nomme Caterina. Cianchi, notre chercheur, suppose qu’elle fût l’objet d’un troc : Vous restez « chez vous » en échange je prends votre esclave sous mon toit… et lui fait un enfant dans la foulée. Une jolie femme peut-être, sûrement, dont le patronyme, Caterina, sonne comme un nouveau baptême. Il n’est pas inutile de préciser que l’Eglise ne s’offusquait pas qu’une nouvelle âme intègre son giron. Pour leur part, les notaires prenaient soin de stipuler dans les actes d’achat : « appelée depuis peu Caterina », en hommage à Catherine d’Alexandrie, ou Maria, de loin les plus nombreuses, ou Lucia.
Beaucoup de questions et peu de certitude en somme. Dans cette quête, la science moderne a quelque chose à dire. Un fils du pays, Alessandro Vezzosi donc, travaille avec Luigi Capasso sur les empreintes du maître. On discerne celles-ci sur un document quand l’écrivain tente d’effacer une tâche d’encre, sur une esquisse quand le dessinateur en manipule le support avec ses doigts gras, sur une peinture quand le portraitiste abandonne son pinceau pour sa dextre ou senestre. En reconstituant une belle empreinte d’un pouce gauche, l’anthropologiste put distinguer une caractéristique pour le moins éclairante pour notre affaire. Léonard partage son patrimoine génétique entre une population de type européen et oriental. Alors le voile se déchire, quand parcourant les notes des ses carnets le sculpteur de l’ange de San Gennaro nous mène sur le Mont Taurus, aux sources de l’Euphrate. Quand il s’adresse au Sultan et lui propose ses services pour jeter un pont, entre ses deux mondes qui l’habitent, sur la Corne d’or. Quand il nous révèle qu’il prit la mer pour rejoindre Calindra sur l’île de Chypres en partant du port de Kelindresh en Arménie. Qu’allait donc t’il faire dans cette galère ? Mettre ses pas dans les pas de sa mère ? Pourquoi pas. On ne peut douter qu’il aimait cette Caterina, recueillie et enterrée à Milan.
Elucubrations est le mot qui, peut-être, vous vient à l’esprit, car après tout Michel-Ange aussi proposa ses services au monde turc, sans être pour autant d’origine orientale. Et Léonard ne refusa point à la Sérénissime, que je sache, ses services pour stopper en Frioul une éventuelle avancée des janissaires, pas plus qu’il ne refusa ses services aux Français d’ailleurs, je pense au château de Locarno, pour contrer un retour des forces milanaises en Lombardie.
Non, je n’affabule pas. Je vous propose une nouvelle page de lecture de la vie de l’ami de Bramante, du professeur d’anatomie de Buonarroti (là j’en suis moins sûr, mais André Chastel n’écrit rien sans raison), du critique acerbe de Botticelli. La science a parlé. L’histoire aussi, qui sait combien étaient nombreux les esclaves en Toscane au 15ème siècle. Je vous renvoie à mes Guides pour en savoir plus. Et les archives nous réservent encore des surprises, enfin j’espère.
Récemment Elisabetta Ulivi a découvert un document justifiant l’hypothèse d’une entrée en apprentissage chez Verrocchio avant 1469, 5 ans avant, infirmant ainsi la thèse « officielle ». Souhaitons qu’un jour apparaisse un contrat de vente, d’achat, de dotation, c’est cynique je sais, mentionnant le nom de Vinci et de Caterina.
Mais une question me turlupine, pourquoi Léonard De Vinci, « pur Toscan » pour ceux que la vérité froisse, n’a-t-il pas souhaité être enterré sur sa terre natale près des siens ?
mardi 6 mai 2008
Visite privée de la Chapelle Sixtine.
Je ne maîtrise pas la vie et l'oeuvre de Michel-Ange comme celle de Léonard mais d'ici quelques mois, oui ! Alors je pourrai vous proposé une visite privée de la Chapelle Sixtine. Pas de longues files d'attente, pas de brouhaha, et un souvenir exceptionnel. 25 personnes maximum. A vous de voir ;-) Ce n'est pas une blague.
mercredi 30 avril 2008
Les mystères
THE SISTINE SECRETS: Michelangelo's Forbidden Messages in the Heart of the Vatican . Un nouvel ouvrage à lire? Peut être, car l'iconographie des peintres de la Renaissance n'est pas toujours claire. Pour preuve Fra Angelico et ses "marbres", Léonard et le Mystère des deux Enfants Jésus, Andrea da Firenze et la fresque de Santa Maria Novella etc... Je reste peu précis à dessein, pour éveiller votre curiosité, vous mettre en position de demandeur ;-)
Revenons à notre ouvrage en référence, je ne l'ai pas encore lu, mais ses auteurs, un rabin et un théologien se sont certainement posés de bonnes questions. Reste à connaître les réponses avant de porter un jugement. A plus donc.
Revenons à notre ouvrage en référence, je ne l'ai pas encore lu, mais ses auteurs, un rabin et un théologien se sont certainement posés de bonnes questions. Reste à connaître les réponses avant de porter un jugement. A plus donc.
dimanche 27 avril 2008
Rendons à
Les communiqués de presses et les JT nous ont offert quelques minutes dans les airs avec un parachutiste Suisse et sa très belle pyramide de tissus blanc , inspiré d'un croquis du Vinci.
Mais rendons à l'anonyme Siennois du 14ème siècle ce qui lui appartient, c'est à dire la vision d'un parachute. Léonard n'est ni le premier à avoir eu cette vision, d'un homme parachuté, ni son inventeur, n'en déplaise aux journalistes en mal d'actualité vincienne. Car l'idée n'est point projet et encore moins produit. Et du croquis au saut réussi dans le vide, il a fallu attendre 500 ans et une équipe suisse.
jeudi 24 avril 2008
Transfert
Depuis 4 ans maintenant je tiens à jour des brèves sur l'actualité vincienne. C'est long quatre ans. L'audience n'est pas au rendez-vous. Le site des Guides MAF reste parfaitement inconnu, sauf peut être pour une dizaine de personnes (les inventeurs de la Madone de Laroque par exemple). La notoriété ne s'aquiert pas sans un effort de com, et bcp d'argent. Et de l'argent je n'en ai pas. En étant héberger par Google, j'espère améliorer mes performances, çà devrait pas être trop dur en partant de zéro, et faire partager plus largement mes connaissances. Je rêve sûrement mais je persiste. L'adresse leonarddevinci sur blogspot ayant été squatté par une petite conne qui n'a rien à dire, mais rien du tout, j'ai dû choisir une adresse merdique, çà commence mal ;-) Notre prochain rendez-vous sera sûrement consacré à la mère de Léonard, lors de la journée de l'esclavage, encore une fois, car il semble que ne soient pas encore parvenues aux oreilles de nos concitoyens ses origines et sa condition.
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