13 raisons pour attribuer la Madone de Laroque à Léonard de Vinci.
A l'aune des nouvelles approches scientifiques rien ne nous empêche aujourd'hui de déclarer le tableau autographe.
1) Il existe une empreinte palmaire, comme sur les portraits de la Dame à l'Hermine, comme sur celui présumé de la Belle Princesse. Car quand une empreinte palmaire existe elle est forcément de Léonard dixit Lumière Technology au JT de 20 heures sur France 2 le 2/10/2011.
2) Les examens au carbone 14 sont OK
3) Les examens des pigments sont OK (analyses et contre analyses)
4) Les entrelacs vinciens, ceux du diadème de la Madone, sont OK, comme ceux de la robe de la Belle Princesse.
5) On peut procéder à la désattributtion : Maître de la Madone de Laroque faite par A Vezzozi, ou Giampetrino faite C Geddo pour une attribution à Léonard (c'est dans l'air du temps, voir le Salvator Mundi).
6) Le tableau a été consacré en l'église de Vinci et la foule des vinciens s'est recueillie acceptant cette oeuvre comme celle de leur illustre concitoyen (faits véridiques).
7) 420 000 Japonais se sont déplacés pour la voir à Tokyo et ils ne sont pas plus stupides que 420 000 français se rendant au Louvre pour une expo léonardienne passée ou à venir.
8) Retrouver un tableau du maître en France n'est pas une surprise. Il suffit de connaître les liens étroits entre la France et Florence, entre Léonard et le pouvoir des rois très Chrétiens pour ne pas s'en étonner.
9) Le motif de la vierge allaitante est attesté par des esquisses de la main de Léonard notamment un très joli dessin à Windsor.
10) Le sourire de la Vierge, nettement plus visible sur les clichés UV ou IR, est une marque d'atelier reconnu par tous les experts.
11) On s'est toujours posé la question d'une seconde Madone, pendant de celle de Robertet, citée dans les notes de Léonard. La Madone de Laroque est une réponse.
12) Seul Léonard pouvait osé peindre à tempéra sur toile à l'époque, Botticelli aussi mais on est sûr qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre du peintre du Printemps (pas le magasin, le tableau exposé aux Offices ;-)).
13) Jamais 2 sans 3 après le Salvator Mundi et la Belle Princesse, la Madone de Laroque est la dernière pièce à verser au dossier des autographies léonardienne.
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