samedi 13 octobre 2012

Venise, sur les traces de Léonard, de Michel-Ange.




Je voulais voir certains lieux, découvrir une atmosphère alors je suis allé au musée Maillol à la rencontre de Canaletto. Le marché de l'art semble lui faire les yeux doux, pour ma part je trouvais ses vedute distrayantes, sans plus. Ce n'est pas de la photo, mais comme l'hyper réalisme ces tableaux sont assez froids.
Evidemment la technique est parfaite, mais les ciels sont pesants, les personnages figés, effet de la camera obscura ?, et la Salute est omni-présente. On en peut plus de la voir sous toutes les coutures.
En fait le peintre vénitien ne parvient pas à nous raconter une histoire.
Si vous connaissez la Sérénissime, pas de dépaysement, les touristes et vendeurs à la sauvette en moins.
Seulement comment deviné derrière la Riva degli Schiavoni le trafic d'esclaves, la vente de la mère de Léonard à un marchand Toscan ?
Comment devant le quadrige de Saint Marc deviné le sac de Constantinople et les rapines vénitiennes ?
On n'ose même pas imaginé la fuite de Casanova des Plombs, un fêtard tombant à l'eau, une prostituée vous racolant.
Le hic ? La ville musée, est plus éblouissante en ses murs. Elle vous accapare au premier pas, mais les chocs sont quand, de la lumière vous passez à la pénombre de ses églises, de ses scuole.
Canaletto à peint Venise, mais la peinture vénitienne est absente de ses toiles. Et cette dernière est évidemment pour le Vinci ou Michel-Ange, l'Arétin ou Vasari un sujet de disputes. On en discute encore et pour cause. Après Bellini, Titien et Giorgione, d'autres, je pense au Tintoret, ont porté cet art au sublime, mais pas Canaletto. Pourtant quand on jette un oeil à ses dessins, à ses croquis on est conquis. Il semble être prisonnier d'une mode, de son succès. Une toile ou deux nous permette d'espérer une autre facette, mais la gangue est trop forte.

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