mercredi 15 décembre 2010

détester la Joconde pour aimer Léonard

A l'heure ou n'importe quel uluberlu, en l'occurrence un haut responsable du patrimoine italien, voit dans les yeux de la Joconde des lettres et des chiffres propres à déchiffrer Le Mystère, quel mystère, il n'est que temps d'y réfléchir.

Un truc de dingue? Peut-être.
Prenez le temps de lire Léonard, d’écouter ses contemporains, de voir autour de lui, pour vous faire une idée.
S’il faut toute la puissance et la magie du peintre de Mona Lisa pour circonscrir son univers, résumer toute une vie en écrivant deux mots tout simplement : « Mio Leonardo »; nous disposons nous aussi de deux signes ô combien magiques et puissants : un 0 et un 1.
Pour reléguer miss Gioconda dans les limbes, nous invoquons le point, la ligne, la note, la lettre et la tablette et avec un doigt, nous voyageons.

Avant nous ses yeux se sont posés sur le Dôme de Florence, avant nous son esprit a suivi les pas de Dante « dans la ruelle au Fouarre », avant nous il a aimé et détesté son modèle, apenté les murs d’Urbin, visité le marché aux esclaves de Venise, sur les traces de sa mère, écouté la musique de Trombocino et de Dufay, bu le vin du Chianti, mangé les olives de sa vallée, s’est baigné dans l’Arno et admiré la Sauldre, lu un livre, puis dix puis cent, fait l’amour et la guerre, rêvé d’Icare.
Il a pris soin de nous léguer un matériel incroyable, et nous nous arrêtons à un seul tableau.
Shame on us !
Pour réparer cet outrage il fallait, nourri de son enseignement, « figurer et décrire en même temps », penser numérique, écrire numérique en mode multi et hyper média, interactif, tactile.
Au sortir, des ouvrages à nul autres pareils. Ce n’est pas de la forfanterie, juste une passion guidée par une phrase de Stendhal, par un vers de Baudelaire, par la vie d’un artiste, par un tableau plus beau que les autres…pas sûr.

mardi 7 décembre 2010

Google édition

Reçu ce jour un message de Google pour le prochain programme.
Signature d'un avenant, mise à jour des fichiers et des méta-données pas encore vu les conditions commerciales ni les dates, mais c'est parti.
Qui d'Amazon ou de Google sera en lice le premier ?
2011 ça va barder ......enfin j'espére.

lundi 6 décembre 2010

Fragment d'une page de Léonard à Nantes. Sympa. Je ne sais pas de quoi ça cause.

jeudi 18 novembre 2010

Si vous avez un peu d'argent

Les temps sont durs et 1 million d'euros ce n'est pas rien.
Sans être des plus nobles, la cause est défendable, permettre au Louvre d'acquérir un tableau : Les Trois Grâces de Lucas

dimanche 24 octobre 2010

Changement de statut



A Florence une oeuvre de Giotto sera visible en l'église Ognissanti (Toussaint).
Longtemps "ignoré des anciens", les modernes après 8 années de restauration attribuent cet immense crucifix au peintre de la nouvelle manière, a l'ami de Dante.
Même cachée dans la sacristie comment passer à côté d'une telle oeuvre, comment sa naissance s'est-elle oubliée?
Vasari, dans ses Vite, s'émeut déjà des mauvais traitements infligés à certaines de ses fresques mais mentionne :"Pour les frères humiliés d'Ognissanti, à Florence, Giotto peignit une chapelle et quatre tableaux dont un grand crucifix de bois..."
Le traitement réservé aux oeuvres d'art est un sujet sans fin, équivalent à celui du traitement du genre humain, mais pourquoi travestir l'histoire.
Il existe de temps en temps des miracles et tant mieux mais quand une oeuvre n'a pas disparue, pourquoi nous le faire croire?
Avec un buzz bien orchestré l'église verra le flot des touristes se grossir, moi le premier, et faussement s'émerveiller.
Avec ce type de traitement Giotto n'est plus un peintre, c'est une marque et ces tableaux des produits. C'est pas cool !

jeudi 21 octobre 2010

Rusticci et Léonard, et petite crise de chauvinisme.

Le Bargello ne fait pas le poids face au Dôme à l'Academia, au Baptistère. Florence est une ville trop riche. Pourtant l'ancienne prison recèle des trésors de marbres, terre cuite et autres bronzes. Le lieu est splendide, un écrin pour nous présenté une expo consacrée à Rusticci et Léonard jusqu'en janvier. La connivence est connue. La collaboration saute aux yeux. C'est une belle occasion de voir un Vinci porter ses yeux sur la sculpture. Voir de près les trois figures ornant d'habitude un portail du Baptistère est une chance unique.
D'un autre côté in situ, c'est à dire au centre historique de la cité, nous avons la possibilité de porter notre regard sur le Campanile là où Donatello offre aux deux artistes un modèle. Lequel, lequel ? Réponse dans un Guide MAF ;-)
Pour la petite histoire, les journalistes transalpins chantent le retour au pays du Saint-Jean du Louvre. Jamais il nous pardonnerons de posséder ne serait-ce qu'une toile de Léonard.
Les Florentins ont la mémoire courte, ils condamnent à l'exile l'un des plus grand poète de tous les temps, Dante, laissent partirent et Léonard (20 ans à Milan, 3 à Rome, 3 en France) et Michel-Ange (35 ans à Rome) et s'étonnent de devoir partager avec d'autres le talent de leurs enfants.
Non seulement le Saint Jean nous appartient mais Léonard ne serait pas la vedette qu'il est sans avoir été porté par la France.
La naissance d'une oeuvre, d'un artiste, n'est que le commencement. Chaque jour nous séparant de cet accouchement compte. Et notre pays a su reconnaître dès qu'il le découvre, Louis XII à Milan, le génie du Toscan, sans jamais faillir ensuite.

mardi 12 octobre 2010

L'hypothèse d'une nouvelle oeuvre de Michel-Ange commence à faire du bruit. J'ai un peu hésité avant d'en parler, je n'ai pas lu le livre d'Antonio Forcellino : La Pieta perduta.
L'homme est connu pour ses travaux de restauration du Moïse et sa biographie du sculpteur. Si vous parlez la langue de Dante, c'est pour vous.

jeudi 30 septembre 2010

Léonard rend aveugle ;-))))

Un article dans le NewScientist rend un puissant hommage à la perspicacité et intelligence de Léonard.
Son auteur en fait un pionnier de la géologie scientifique, et d'une redécouverte de l'origine et existence des fossiles. Y a un hic.
C'est l'ignorance des Travaux d'Albert de Saxe à la Sorbonne.
Je ne suis épistémologue, je ne connais pas la réputation scientifique de la revue non plus, mais ce n'est pas la première fois que je vois des chercheurs ango-saxons évincés de leurs études des références au monde scolastique, à l'Europe.
A vouloir faire de Léonard le parangon d'une science renaissante on relègue dans l'ombre les "scientifiques" médiévaux. C'est stupide car cela n'enlève rien au génie de Léonard. Il a lu, et il a compris ce que d'autres mettrons encore des siècles à entrevoir.
Pour en savoir plus sur cet aspect de la question je vous renvoie à un Work in Progress à paraître bientôt sur Milan, Rome et Venise de Léonard chez Immateriel. Le sujet y est abordé.

mardi 21 septembre 2010

Londres




La Vierge aux Rochers de Londres a été "dépoussiérée". Lifting avec rendu des couleurs originelles. En passant The Art News Paper s'amuse et nous offre un remake de celui, virtuel, de la Joconde. Jalousie ;-) et retour en arrière quand le Journal des Arts avait fait la même chose. Un buzz du tonerre.
En attendant la lecture du catalogue de l'expo de la BNF: Qumrân, m'a permis d'y voir plus clair sur le Mystère des 2 enfants Jésus (nouvelle iconographie de la version autographe de la Vierge au rochers).
La piste Pistis Sophia avancée par Carlo Pedretti ne me semble pas être la bonne.
Si cet ouvrage des premiers temps chrétiens est loin d'être inintéressant pour véhiculer la thèse des 2 messies, il est difficile, voir impossible, de le mettre entre les mains de Léonard ou de son entourage. D'autres pistes sont plus plausibles. J'y travaille.

lundi 20 septembre 2010

Je la fais courte car l'info demande à être vérifiée. Un amateur éclairé pense avoir retrouvé le vrai créateur du portrait (à gauche) attribué par Kemp et Vezzosi à Léonard. L'artiste serait Julius Schnorr von Carolsfed, connu pour ses dessins sur vélum et sa manière "renaissante". Il confirmerait ainsi l'avis des experts de la maison de vente mise en délicatesse si ils avaient laissé passé un Vinci.

En attendant la chapelle Sixtine fait, à l'image de Lascaux, parler d'elle. Trop de visiteurs, trop de pollution. La nouvelle avait paru dans la presse italienne il y a un quinzaine de jours ou un peu plus. Il faut du temps pour un relais dans la presse française.
Solution : Reconstruction d'une chapelle bis avec copies à l'épreuve du temps, visite virtuelle sur grand écran (Le Guide MAF de M-A à Rome sur Ipad projeté sur votre écran plat, c'est possible....mais c'est pas demain).

mardi 24 août 2010

jeudi 12 août 2010

Leonardo en justice

La justice peut-elle trancher sur l'authenticité de la "Belle Princesse" ?
La haute cour de New York est saisie. L'ancien propriétaire attaque Christie's pour attribution négligente.
Kemp et Vezzosi penchent, fortement, pour un portrait léonardien, les experts de la maison de ventes aux enchères pour une peinture allemande du 19ème siècle.
En attendant d'interminables débats sans doute, une chose me paraît évidente, pour un attributionniste le point d'orgue de sa vie peut vite se transformer en cauchemar.
Toute sa vie il attend le coup de fil lui demandant d'exercer son savoir pour déterminer si le tableau, le dessin, ou la sculpture est bien de la main de.
Il en a vu des oeuvres, éconduit des personnes sûres de posséder le chef d'oeuvre, mais là il en est sûr, son oeil relève un par un les indices le conduisant à prendre la décision cruciale. La science ne sert à peine. Une datation au carbone 14, depuis l'explosion des bombes atomiques trop imprécise, les pigments, les photos lumière rasante, infra-rouge etc. tout concoure pour appuyer la thèse. Les écrits sont sibyllins mais lui sait les interpréter . L'absence de preuve est déjà une preuve.
L'attribution est casse gueule, science molle où l'erreur vous voue au purgatoire pour des années si la chose vient à se savoir.
Nombre d'experts se trompent, mais ils restent dans le Landernau des petits maîtres, pour Léonard ou Michel-Ange c'est une autre affaire.

samedi 17 juillet 2010

Le Sfumato

Une nouvelle publication sur le Sfumato de Léonard et des articles dans vos journaux pour nous informer sur ....rien de nouveau.

Le secret du sfumato ? Le glacis.

On le sait depuis des lustres.

Le pourquoi du sfumato? Ce n'est pas plus compliqué mais il faut se plonger dans la littérature léonardienne ou les Guides MAF, et peu de gens le font.

Le pourquoi VS le comment. Les deux sont importants mais il est plus facile de mettre en avant le sensationnel, faire croire que l'on a percé un mystère. Trop drôle.

Si vous allez sur la côte Toscane une expo à Piombino sur le Vinci.

Pas vue mais j'ai travaillé sur le sujet...Léoanard les ombres Delacroix, les impressionistes, Seurat, Signac, c'est Piombino. 

mercredi 7 juillet 2010

Sur la piste d'une nouvelle statue de Michel-Ange ?




Vezzosi et son expo de Göteborg est une réserve de surprises.

On savait son penchant, partagé par Kemp, pour une attribution Léonardienne à la Belle Princesse, voir posts précédents, et voilà qu'une statue serait une œuvre méconnue de Michel-Ange.

l'Arrotino est superbe. Les indices avancés par Flavia Zisa  sont maigres, mais il se dégage une telle beauté dans cette œuvre que j'aimerai que ce soit vrai.

De plus, cet aiguiseur de lame au service d'Apollon pour le supplice de Marsyas est riche d’une approche hypermédia pour le Guide Toscane.

Il faut que ce soit vrai, on oublierait ainsi la rocambolesque histoire des ossements « retrouvés » du Caravage.

jeudi 17 juin 2010

Dante vu par Vinci....le neveu


On le compare à Michel-Ange. Quand devant une statue de sa main sise au Louvre on passe, on l'ignore, va comprendre.

Un bronze, représentant le comte Ugolino et son fils dans l'Enfer de Dante, risque  de sortir des frontières de la Perfide Albion. L'état s'en mêle, c'est aussi une histoire de gros sous, les spécialistes s'émeuvent  et on bloque la transaction pour un temps.

Pas facile pour le neveu d'être dans l'ombre de l'oncle et de Michel-Ange.

jeudi 13 mai 2010

Raphaël Le Prado


Sous les pigments ... un nouveau portrait par Raphaël. Longtemps considéré comme une copie d'un fragment de La Vierge à la Perle du Prado, le petit portrait conservé à Modène s'avère être un autographe de l'urbinate.

dimanche 2 mai 2010

Polémiques encore


Je n'en n'avais pas parlé. Pas digne d'intérêt à mon sens et la polémique enfle. D'un côté Capasso le Mr empreintes de Léonard (avec Vezzosi, mon pote) de l'autre Pedretti le Mr Léonard.

Le premier voit des empreintes pouvant être rapprochées de la Dame à l'Hermine sur ce tableau, le second ne voit dans cet autoportrait présumé aucun signe Léonardien (je suis bien d'accord, mais bon mon avis ne pèse pas plus lourd qu'une plume) et d'ajouter: comment pouvons nous être sûrs qu'il s'agisse des empreintes de Léonard. 

Mince s'il remet en cause la théorie de Capasso/Vezzosi les choses deviennent fichtrement intéressantes.

Le corpus des empreintes léonardiennes s'établit à partir d'un tableau, la Dame à l'Hermine et de certains feuillets appartenant aux Codex du Vinci. Evidemment le nombre en est restreint mais la démonstration de Capasso (voir Léonard fils d'une esclave Les Guides MAF Milan, Rome, Venise)  est assez convaincante.   

Celles de l'autoportrait semblent être partielles et avoir une probabilité de... Dans le  doute il faut poursuivre les investigations, comme pour la Madone de Laroque, ne pas s'arrêter à une technique faillible. Chercher des documents s'ils existent, des témoignages, laisser du temps aux indices de devenir des preuves, ne pas subir la loi de l’argent facile.

Dans la série des portraits ou autoportraits de l'artiste il en est un, pinacothèque Brera à Milan, sur lequel je rêve de voir un jour un traitement numérique simuler le vieillissement du peintre. Nous aurions alors un matériel de comparaison avec ce portrait d'un Léonard aux cheveux longs coiffé d'un "chapeau", dont je ne connais pas le nom, et un nez droit à faire pâlir de jalousie Michel-Ange.

Nous pouvons qualifier ce genre de figure de type melzien, du nom de l'élève accompagnant le maître dans ses dernières années et ayant réalisé une figure célèbre de celui-ci  et non de type vincien.

C’est dérangeant. Repris par Vasari pour ses Vite, les traits de l'auteur de la Joconde firent florès, interprétés qui pour une sculpture à Milan ou Florence, qui pour un tableau ou une fresque. Oui dérangeant.

 

 

jeudi 22 avril 2010

Londres ou le Net

L'expo de l'été peut-être ? A Londres les dessins de Fra Angelico et des autres, symboles de la Renaissance (in french dans le texte) italienne.

Un des dessins est une étude de Verrocchio. Bcp de points commun avec le visage de la Madone de Laroque dont le site vient d'ouvrir.


samedi 17 avril 2010

Lost Michelangelo ? Bof


L'image est meilleur mais de là a y voir le pinceau de M-A, il faut remettre en cause, pourquoi pas ?,  toute la conception de l'art du "Divin". 

jeudi 15 avril 2010

Vinci VS Michel-Ange

Vinci VS Michel-Ange.

C'est le titre, en gros,  d'un ouvrage paru en Angleterre ayant pour fil conducteur je crois, je ne l'ai pas lu, les Batailles inachevées du Palais Vieux de Florence. L'exercice peut-être intéressant. J'y ai songé plusieurs fois. Mais  c'est d'un compliqué si l'on veut aller un peu en dehors d'un périmètre analogique, du Paragone. C'est par exemple les influences de Dante ou du  neo-platonisme sur chacun des artistes, la "vision" de l'anatomie etc. Un jour peut-être 

C'est aussi l'attribution d'une nouvelle oeuvre appartenant au Metropolitan Museum of Art in New York au pinceau du sculpteur, "pendant" de la Belle Princesse défendue par Martin Kemp et de plus en plus mis à mal par la communauté "vincienne". 
La photo diffusée par le Guardian ne permet pas de se faire une idée, mais encore un fois les arguments premiers repose sur du sable.

C'est assez amusant de voir comment on trouve une multitudes d'indices pour étayer une hypothèse un peu farfelue. L'exercice est un peu casse-gueule et nombre de gens sérieux, ou jugés comme tels,  vont y laisser des plumes. Pas très grave, fallait faire gaffe.

lundi 12 avril 2010

La Belle Princesse


Qui sera le premier, après l'avoir examiné, à ne pas attribuer ce portrait à Léonard ? Je trouve les indices plutôt ténus (empreinte palmaire et non digitale, carbonne 14 à 250 ans près, aucun document contemporain mentionnant cette oeuvre de près ou de loin, analyse multi-spectrale n'ayant pas encore, à ma connaissance, statut de preuve scientifique etc.) 

Souhaitons trouver dans l'ouvrage de Martin Kemp des pistes et une démonstration impeccable. Lire en anglais et  voir le tableau actuellement exposé à Göteborg c'est pas facile. On va attendre un peu pour se forger une opinion plus sûre.

jeudi 8 avril 2010

Plus forts que l'Ipad, plus forts que l'Ebook



Plus forts que l'Ipad, plus forts que l'Ebook, plus forts que moi : Les manuscrits de la mer Morte.

La BNF organise une expo avec des prêts du musée de Jérusalem. 

Je n'y trouverai pas la solution au Mystère des deux enfants Jésus de la Vierge aux Rochers mais sûrement bcp d'émotion et d'excitation.


Léonard sauce Hollywood

"Leonardo da Vinci and the Soldiers of Forever" c'est pour demain par la Warner. Indiana étant un peu vieux autant rajeunir une valeur sûre.

Bon ou mauvais, vrai ou faux peu importe, dans le bruit il existe toujours une bulle de silence pour écouter quelqu'un paler juste.

samedi 3 avril 2010

En attendant

En attendant la réalité virtuelle une visite virtuelle de  la chapelle Sixtine .

C'est superbe.

samedi 6 février 2010

Les Vinci malades

Un article sur Libération concernant la prochaine restauration de la Sainte Anne. Le Bacchus , La Joconde et la Vierge aux Rochers, sans oublier la Belle Ferronière ne sont pas en forme non plus. Sans être un spécialiste on peut être affolé par l'état d'autres oeuvres. Il serait peut-être temps de stopper les travaux du Louvre pour consacrer un peu d'argent aux oeuvres dont l'écrin semble mobiliser toutes les attentions afin de draguer de plus en plus de visiteurs passant de moins en moins de temps dans les lieux.

samedi 30 janvier 2010

Léonard fait vendre ?

C'est faux pour certains, mes guides ;-(, c'est vrai pour d'autres. Ainsi une copie du 18ème siècle de la Belle Ferronière vendu 3 fois son estimation, soit 1,5 M$. Objet d'une contreverse au début du 20ème siècle sur une éventuelle attribution à l'auteur du tableau du Louvre, le bruit n'a cessé de porter l'oeuvre au pinacle. Attribuez, attribuez, il en restera toujours quelque chose ;-)

dimanche 24 janvier 2010

Bones bis

Un agrément de principe a été accordé à une équipe italienne de scientifiques pour exhumer les restes, mais sont-ce vraiment les siens, de Léonard à Amboise. Après Agnès Sorel, favorite de Charles VII dont le portrait présumé est magnifique, Ange Politien et Pic de la Mirandole, des potes de Laurent de Médicis et Michel-Ange assassinés par Pierre le fils du 1er, les équipes de "Bones" vont se pencher sur le Vinci. Pour sûr il va y avoir du raffut et des déçus. Déçus si le crâne n'est pas le sien, adieu le pèlerinage au château. Déçus, si son faciès reconstitué ne ressemble pas aux présumés autoportraits ou à la Joconde, adieu théories fumeuses ;-)

mercredi 6 janvier 2010

La Joconde en mauvaise santé

Cholestérol et triclycérides pour Mona Lisa. Tel est le diagnostique du docteur House, pardon de Vito Franco un médecin italien. Très hésitant je suis, sur les termes appropriés pour une traduction en français des symptômes découverts,  je vous livre l'extrait le plus parlant et vous invite à lire l'article "The conclusions are those of an Italian academic who has been pioneering learning at the hitherto unsuspected point at which art history overlaps anatomical pathology. Studying Da Vinci's masterpiece with the eye of a medical scientist, Vito Franco of the University of Palermo noted a so-called xanthelasma – a subcutaneous accumulation of cholesterol – in the hollow of the Mona Lisa's left eye, and a tell-tale lipoma, a fatty tissue tumour, on one hand."

Chez nous un professeur spécialiste du cancer discoure sur les pâtes, c'est nettement moins nourissant. Il a du temps à perdre c'est surprenant et navrant.


vendredi 1 janvier 2010

Un nouveau VINCI ?

Gorge profonde est de retour :-). Sur la foi d'un coup de fil, d'un e-mail et d'une présomption de miracle, le Wahinsgton Post fait état d'une éventuelle attribution au maître d'un tableau appartenant au Musée des Beaux Arts de la Ville. L'année ne pouvait pas mieux commencer.